Pierre Suchet

Photographe

Canalisée (suite)

Pendant les fêtes de fin d’année 2017, j’ai profité de mon séjour à Nevers et de quelques heures d’éclaircies pour reprendre mon projet à long terme sur la rivière Nièvre.
Je suis revenu sur le secteur par lequel j’ai commencé la série en 2014, depuis Coulanges les Nevers, là où la rivière entre dans Nevers, jusqu’à l’Université de Bourgogne en aval.

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Plan extrait de OpenStreetMap, véritable mine d’or que j’ai découvert récemment.
Les points marquants de cette sortie :
. pour la première fois, j’ai exploré la rivière sur la partie qui précède le canal de dérivation vers la Loire. Un secteur qui correspond à la carte postale de la rivière rêvée, bucolique à souhait
. j’ai enfin pu refaire, 4 années après, une photo correcte, tant au niveau cadrage qu’au niveau lumière, de ce transformateur électrique, dont les murs peints correspondent à la vision idyllique évoquée précédemment
Photo de 2014
Photo de 2018
. l’exploration méthodique de la ZI des Taupières m’a confirmé que la Nièvre était inaccessible au public sur tout ce secteur. La prochaine fois, je photographierai les obstacles
. ma surprise fut grande de découvrir que la petite usine chimique désaffectée qui, en 2014, rouillait sagement au bord de l’eau au niveau de la rue des grands prés, avait été rasée, les gravats soigneusement évacués, que les herbes sauvages avaient reconquis la place, et que la seule trace de l’existence de l’usine était la grille de filtrage pour le captage de l’eau et son socle en béton
La série actualisée avec les nouvelles photos est ici.
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